Marionnettes, Théâtre d’ombres et de lumières
Public : Jeune public à partir de 4 ans
Durée : 45 min
Synopsis
Léon n’est pas content, pas content du tout, il grogne, rouspète et jure à tue-tête. Un Foussage passe par là et décide d’aider Léon : « Un problème égale une solution, en 24H maximum ! Il suffit de changer de tête, de point de vue, de perception !!! » Encouragé par le Foussage, Léon va revêtir tour à tour : tête de poule, de papillon, de taupe, d’éléphant… et découvrir un monde pluriel qui changera sa vie…
Réflexion, notion de départ
Dans les années 30, le naturaliste J.V. Uexküll introduit la notion de « Umwelt ». Il désigne ainsi l’environnement subjectif de chaque animal : Toute espèce, en fonction de ses capacités perceptives et de sa morphologie, construit un monde qui lui est propre. Cet environnement n’est pas constitué d’objets neutres mais de qualités vitales. Partant de l’idée qu’il y aurait autant de mondes différents que d’espèces animales, que chaque individu a « un monde propre subjectif » et, qu’un même « paysage » est perçu (vu ,entendu, senti, gouté) différemment par tous les protagonistes présents, il nous semble intéressant de s’arrêter le temps d’un spectacle sur l’une de ces scènes.
Note d’intention
La Cie Plan Libre aime regarder ses personnages chercher leurs chemins, évoluer vers un bonheur singulier, inventer le monde de demain. Dans « Fil en trop hi ! » l’imaginaire, le monde intérieur des deux protagonistes est en premier lieu un refuge pour devenir le terreau d’un monde à construire. Dans « Umwelt », nous proposons à notre « Héros » enfermé dans ses petites contrariétés, de découvrir qu’il n’est pas tout seul… A côté de lui évoluent des milliards d’entités singulières avec qui il partage un même monde, une même planète. Son périple aux pays des « Umwelts » est l’amorce d’une ouverture vers l’autre et la différence, la redécouverte des besoins vitaux et l’exploration d’univers sensoriels inconnus… Cette Création est un voyage intemporel, sensible et sensoriel ponctué par de petits clins d’oeil à la société de consommation comme autant de rappels absurdes et comiques au paysage dans lequel nous vivons. A la fin du spectacle, notre protagoniste voit juste plus loin que le bout de ses soucis, mais il a aussi la curiosité et l’envie de conjuguer au présent et au futur le verbe : « vivre ensemble ».
Scénographie
L’action de ce spectacle se déroule dans un tableau-paysage. Celui-ci, est la représentation « perçue » par le personnage de son environnement. A chaque scène, métamorphose du protagoniste, cet espace « paysage » révèle la perception à l’instant « T » d’une Tête « Y ». Pour illustrer ces multiples perceptions sensorielles et/ou émotionnelles nous avons choisi de travailler la transformation de l’espace par des jeux de lumières, des vidéo- projections, ainsi que l’utilisation d’une profondeur de champ divisé en 3 plans nous permettant des variations d’échelles du personnage. Des dispositifs olfactifs et sonores viennent soutenir le propos. Certaines scènes font appel au théâtre d’ombres, d’autres au cinéma d’animation. Souhaitant pouvoir jouer ce spectacle dans tous types de structures d’accueil (théâtre, centre de loisirs, écoles, salles des fêtes), nous avons choisi de travailler sur une structure scénique simple, dont le montage et le démontage sera rapide.
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